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Couverture du livre numérique Voyage en Cochinchine

Voyage en Cochinchine pendant les années 1872-73-74
Récit
Albert Morice

Collection Récits
Format Kindle
Taille du fichier 208 Ko

Pagination 51 pages

Langue Français

Date de publication 5 juin 2022

Edition originale  Voyage en Cochinchine pendant les années 1872-73-74 - Lyon : H. Georg, 1876

Portrait Albert Morice (Photographie)
Voyage en Cochinchine est le récit que fit Albert Morice de son voyage vers l'Indochine puis de ses nombreuses pérégrinations dans plusieurs régions du Vietnam actuel où il officia comme médecin : Saïgon, Châu Dôc, Tayninh, Gocong, Hatien, Phu-Quoc... Dans un style naturaliste, il y consigne ses observations sur la faune et la flore tropicale, ainsi que sur les coutumes et modes de vie des différentes communautés humaines qu'il découvre... 
Extrait

« En quittant Aden, notre bateau fut assailli par un grain assez violent qui dura quatre ou cinq jours, mais qui ne nous occasionna aucune avarie. Nous ne nous arrêtâmes point à Ceylan, et les seules terres que nous aperçûmes, entre Aden et Singapour, furent les atolls des Maldives avec leur ceinture de palmiers. Enfin nous passâmes le détroit de Malacca en longeant la côte de Sumatra dont les montagnes étaient couvertes de vapeurs. La vaste rade de Singapour, avec ses bateaux innombrables et sa verdure splendide, reposa enfin ma vue qui, véritablement commençait à trouver « les sublimes horizons de la mer » d’une beauté par trop monotone. C’est une véritable Babel que cette ville de Singapour : Européens, Malais, Chinois, Hindous, etc., y confondent leurs races, leurs idiomes, leurs religions. Là, par bonheur, le transport mouille à quai et l’on est affranchi de l’exploitation par les bateliers indigènes. Seulement la ville est encore à 3 kilomètres de là. Les environs de Singapour sont charmants : sur une multitude de petites collines boisées se cachent, comme des nids, les cottages des Anglais et des négociants chinois. A cette époque de l’année, les arbres étaient couverts de lucioles qui faisaient une véritable illumination, brillant et s’éteignant tous à la fois par un mécanisme que je n’ai pu saisir. Quant à la foule bariolée qui remplit les rues, les quais et le marché de la ville, il faut renoncer à décrire ses allures multiples et ses cris incessants. C’est là que je fis, pour la première fois, connaissance avec cette odeur spéciale, rappelant un peu le musc, qui s’exhale de la terre dans ces pays de l’extrême Orient, odeur que je devais du reste retrouver à Saïgon. »

Edition originale

Recherche d'une photographie en cours

Voyage en Cochinchine pendant les années 1872-73-74

Lyon : H. Georg, 1876

44 p.

Réédition (partielle)

Couverture du livre "Saïgon"

Sous le titre Saïgon

Paris : Magellan & Cie ; Géo, 2007

Collection "Heureux qui comme…", n° 54

124 p. ISBN 978-2-35074-081-2

Autres œuvres de l'auteur

[Texte imprimé]

Coup d’œil sur la faune de la Cochinchine française

Lyon : H. Georg, 1875

101 p.

 

[Texte imprimé]

De la Dengue (fièvre éruptive des pays chauds) et de sa distribution géographique

Paris : A. Delahaye, 1875

62 p.

 

[Texte imprimé]

Etude sur deux dialectes de l’Indo-Chine : les Tiams et les Stiengs (Cochinchine et Cambodge)

Paris : Maisonneuve, 1875

32 p.

Liens externes

[Site web]

Wikipedia

Notice Albert Morice

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[Site web]

Bibliothèque nationale de France

Albert Morice (1848-1877)

Auteur

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Né à Saint-Étienne le 28 mai 1848, Claude Jean Albert Morice fut un médecin, naturaliste, anthropologue et explorateur français. En 1870, il fut mobilisé quelques mois pendant la guerre contre la Prusse, puis partit en février 1872 pour l’Indochine où il servit comme médecin-adjoint de la Marine en Cochinchine. En 1875, il revint temporairement en France où il profita d’un congé pour donner de nombreuses conférences, publier le récit de son séjour dans la revue Le Tour du Monde ainsi qu’un ouvrage de zoologie sur la faune de la Cochinchine française. Promu au grade de médecin de deuxième classe, il sollicita une nouvelle campagne de trois ans en Cochinchine et revint vivre en Indochine en tant que médecin du consulat de France à Qui-Nhon dans le Sud de l'Annam. Ses études et récits constituent un témoignage important de la colonisation française de la Cochinchine. Atteint de la tuberculose, il mourut à Toulon le 19 octobre 1877, à l’âge de vingt-neuf ans.

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